Relecture
Tout comme pour Les archives au XXe siècle, le contenu du chapitre sur la diffusion dans Les fonctions de l’archivistique contemporaine n’est pas sans soulever plusieurs questions aussi bien d’ordre pratique que théorique :
- Que traduit le choix du terme « diffusion » au plan archivistique ?
- Doit-on considérer la diffusion selon une double perspective, c’est-à-dire à la fois comme fonction et comme mission ?
- Est-ce que la diffusion, comme le laisse entendre sa définition, ne vise que l’information contenue dans les documents d’archives ?
- La façon d’envisager la diffusion des archives dans l’ouvrage de 1999 est-elle comparable à celle exprimée dans le manuel de 1982 ?
- L’approche québécoise de la diffusion est-elle toujours aussi différente en 1999 de celles développées dans d’autres milieux ?
- Quelles sont les forces et les faiblesses de la fonction de diffusion des archives ?
- L’ordre selon lequel la diffusion est abordée dans l’ouvrage ne traduit-il pas une certaine vision de cette fonction ?
- Si « la seule limite à l’utilisation des archives est l’imagination des usagers », quel en est l’impact tant sur les valeurs, que sur les usages et les usagers des archives ?
En répondant à ces questions, nous poursuivons en quelque sorte la réflexion amorcée avec l’analyse du manuel Les archives au XXe siècle au sujet de la fonction de diffusion.