SÉDIMENTATION – FIG3

SÉDIMENTATION – FIG3


« Back to Glossary Index

« Therefore, […] “ sedimentation 1Dans le deuxième sens, c’est-à-dire de « sédimentation historique », que lui donne Bologna. « [B]ased on this second meaning of “sedimentation,” its effects are seen by those retrieving the record in question and “reading” it in their contemporary world as evidence of a past world. Sedimentation, substantiated by the historical interpretation of the record, becomes, as a result, “historical sedimentation.” » (, nous soulignons) ” will refer to the entire period of time  from an archives’ formation to its use again as a source. It will include any  and all actions performed on the records in question by the creator of said records as well as by all others, including those who will have maintained  and transmitted them over time for future generations. […] Any subsequent

user or scholar will also contribute to the sedimentation of these records,  and anyone using them after me will have to consider the traces of my own activity on said archives as well. »

Les archives sont plus que la somme des documents, car le processus d’accu- mulation est lui-même porteur de sens. Miller souligne fort à propos que :  « Les documents dans les collections d’archives sont reliés les uns aux autres d’une manière qui transcende l’information dans chaque document. La somme des archives est plus grande que la somme de ses parties ; les relations sont aussi importantes que les éléments. » (Miller, 1990, p. 20, notre traduction)

Autrement dit, toute la richesse des archives consiste à sédimenter les couches des différents contextes de l’expression, de l’inscription, de la transmission et de la lecture des documents (Figure 3) auxquels il faudrait ajouter les contextes d’exploitation. En effet, les « archives ne sont pas l’aboutissement inerte des activités de leurs créateurs, mais plutôt des entités dynamiques qui sont continuellement remodelées par les actions subséquentes des usagers et des conservateurs. » (, notre traduction) En ce sens, l’acte d’archiver suppose de considérer les intentionnalités — que ce soit a priori par le créateur des documents ou a posteriori le détenteur (l’archiviste par exemple) ou l’utilisateur — qui influencent le contenu, la forme et le contexte des archives. Le document devient, en particulier avec la réinvention numérique, un palimpseste, un objet dont « l’état présent peut laisser supposer et apparaître des traces de versions antérieures » (CNRTL, 2012, l’italique est de nous).  (Côté-Lapointe, 2018, section 3.4.2.4. La sédimentation documentaire est plus  que la somme des documents, nous soulignons)


Bologna, M. (2017). Historical Sedimentation of Archival Materials: Reinterpreting a Foundational Concept in the Italian Archival Tradition. Archivaria, 83, 35–57. https://archivaria.ca/index.php/archivaria/article/view/13599
  • 1
    Dans le deuxième sens, c’est-à-dire de « sédimentation historique », que lui donne Bologna. « [B]ased on this second meaning of “sedimentation,” its effects are seen by those retrieving the record in question and “reading” it in their contemporary world as evidence of a past world. Sedimentation, substantiated by the historical interpretation of the record, becomes, as a result, “historical sedimentation.” » (, nous soulignons)
« Retour à l'index