EXPLOITATION

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L’exploitation est une dimension constitutive des archives que nous définissons « comme le moment de l’utilisation des archives […] et, par extension, l’ensemble de leurs utilisations potentielles ». (Côté-Lapointe, 2018, p. 3,note 6) « L’exploitation est [donc] relative à l’existence des documents une fois les différents gestes archivistiques posés (depuis l’acquisition / création jusqu’à la diffusion en passant par le traitement) ». (Klein, 2014, p. 232) L’exploitation, en tant que cinquième dimension du Records continuum, ajoute quatre nouveaux axes au modèle : l’activité, la finalité, la matérialité et la temporalité. Le but de l’exploitation étant de comprendre selon quelles conditions les utilisateurs dans l’espace social transforment les archives en archive.

« [L]’exploitation consiste toujours en une forme d’inscription de soi — individuelle ou collective — dans le temps, c’est-à-dire qu’elle consiste toujours en l’établissement d’une archive. » (Klein, 2014, p. 274, nous soulignons)

« La diffusion, la valorisation et la référence visent un même objectif général : l’exploitation des archives. » (Cardin, 2012, p. 40)

L’exploitation artistique fournit un regard enrichissant sur la théorie et les pratiques archivistiques 1« [L]es archivistes ont grandement intérêt à prêter attention à ce nouveau type d’exploitation des archives. Une meilleure compréhension de ce phénomène permet de dégager des pistes, des solutions, des perspectives fort pertinentes tant pour la pratique archivistique que pour les fondements théoriques de la discipline. » (Lemay, 2010, p. 239) en faisant ressortir des valeurs et fonctions des archives peu prises en compte par les archivistes, telles que la matérialité des archives, ses qualités esthétiques, ses valeurs artéfactuelle, symbolique et d’émotion.

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    « [L]es archivistes ont grandement intérêt à prêter attention à ce nouveau type d’exploitation des archives. Une meilleure compréhension de ce phénomène permet de dégager des pistes, des solutions, des perspectives fort pertinentes tant pour la pratique archivistique que pour les fondements théoriques de la discipline. » (Lemay, 2010, p. 239)
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