TEMPORALITÉ – FIG6

TEMPORALITÉ – FIG6


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« [L]e temps dans lequel les archives s’inscrivent se déploie en 3 moments qu’il faut distinguer (Figure 6) : Le temps « administratif » de la production des documents dans le cadre des activités d’une personne physique ou morale, d’abord, qui marque les archives tant dans leur forme, que dans leur format et leur support, ou encore dans leur structure. C’est en cela que la matérialité peut être considérée comme un point d’accès au passé. Le temps archivistique de la constitution des archives par les archivistes, ensuite, déterminé par  les rapports sociaux dont elles sont une représentation par ce qu’elle intègre  à la mémoire collective et ce qu’elle en exclut. Le temps de l’archive, enfin, qui est celui de l’exploitation entendue comme les diverses formes d’actualisation des passés portés par les archives. » (Klein et Lemay, 2018, avril, nous soulignons)

« En ce sens, les archives sont un lieu d’entrecroisement des temps, ceux  de leur production et celui de l’actualisation susceptible de faire archive.  Cet entrecroisement, on peut l’envisager selon la modalité de la rencontre : rencontre d’un passé en latence et d’un présent fulgurant selon les mots  de Georges Didi-Huberman à propos de l’image dialectique benjaminienne (2000), rencontre d’un utilisateur avec des documents dont peut surgir  une certaine connaissance du passé. » (Klein et Lemay, 2018, Archives et  création, p. 38, nous soulignons)

La temporalité est l’un des quatre axes de l’exploitation ou de la 5e dimension du Records continuum. (Lemay et Klein, 2014)

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